Le moment du coucher s’avère délicat chez certains enfants. Si les uns adorent plonger dans les bras de Morphée, d’autres renâclent et trouvent tous les prétextes pour repousser ce moment. À vous de déceler si votre enfant n’a pas sommeil, redoute d’être séparé de vous, n’aime pas rester seul dans sa chambre… Mais vous devez aussi vous soucier de son quota de sommeil, car il doit être respecté pour son bien-être au quotidien, ainsi que sa croissance. Voici comment établir votre diagnostic et trouver la meilleure méthode pour faciliter le coucher.
Votre enfant aime-t-il sa chambre ?
La première question à vous poser est la qualité de l’environnement de votre enfant. Il doit trouver dans sa chambre un refuge idéal, confortable et chaleureux. S’il ne s’y sent pas bien, il est normal qu’il rechigne à la regagner au moment du coucher.

Une chambre de bébé avec lit enfant et paquets de couche bébé
Veillez à ce que l’ambiance lumineuse et sonore soit à son goût, en fonction de son âge. S’il est encore jeune et porte des couches, assurez-vous qu’il est propre au moment de se coucher. Pour éviter qu’il ne se réveille, choisissez des changes de qualité, comme les couches Fixies, qui garantissent une parfaite isolation en absorbant l’humidité.
Selon l’âge de l’enfant, mais aussi de son caractère, laisser la porte ouverte ou fermée change tout. Certains préfèrent qu’elle reste entrouverte pour être rassurés par les bruits du foyer, tandis que d’autres préfèrent l’intimité d’une porte fermée. Généralement, la bascule s’effectue avec l’âge.
Faire la différence entre un enfant qui n’est pas fatigué et les multiples prétextes pour ne pas être séparé de ses parents
Vous devez distinguer les prétextes des raisons valables de ne pas vouloir dormir.
Prenons l’exemple d’un enfant qui prétend avoir faim pour pouvoir se relever. Mettez-le à l’épreuve en lui proposant de reprendre une portion du dîner, avec des légumes notamment, plutôt que de lui proposer un morceau de pain ou un snack (déconseillé en toutes circonstances !). S’il accepte les légumes, c’est qu’il a véritablement faim, s’il insiste pour manger du pain ou une friandise, ce n’est probablement pas le cas.
La lecture, méthode indémodable pour dormir
La lecture doit être mise en valeur à tout âge. (Les écrans doivent être prescrits de la chambre.) La lecture demeure le vecteur principal pour éveiller l’enfant à la curiosité et lui donner le goût de la découverte.
Lorsqu’il est petit, lui lire une histoire l’aide à s’endormir. Plus tard, il lira lui-même, comme un rituel. Ces habitudes s’avèrent d’autant plus précieuses lorsqu’il a du mal à s’endormir.
Apprenez à connaître le train de sommeil de votre enfant
Chaque individu possède un rythme de sommeil personnel qui s’affirme dès le plus jeune âge. Non seulement chaque personne a besoin d’un quota d’heures particulier, mais il faut ensuite distinguer les matinaux de ceux qui préfèrent se coucher tard (et par conséquent se lever tard).
Partant du principe que chaque enfant a besoin de 10 heures de sommeil en moyenne pas nuit, vous devez observer son cycle pour comprendre son train de sommeil. Si par exemple il tombe de sommeil à 20 heures, mais que vous ratez le créneau, il se retrouve en décalage horaire et aura beaucoup de mal à s’endormir à 21 heures.
Prenez en compte la sieste à l’école
La sieste est obligatoire dans certaines écoles, tandis que d’autres laissent les enfants choisir. Si vous couchez un enfant qui ne ressentait pas l’envie de faire la sieste, il finira par somnoler et même dormir. Cependant, il éprouvera davantage de difficultés à se coucher le soir, car il n’aura réellement pas sommeil.
Le cas échéant, vous devez impérativement en discuter avec l’école pour trouver une solution. Si votre enfant a moins besoin de sommeil que la moyenne, c’est la nuit qu’il faut privilégier, et non la sieste.
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